Le premier moteur de recherche au monde aime mettre en avant des personnalités méritantes, inspirantes et peu connues. À l’occasion de son anniversaire, Google consacre son “doodle” du jour du 12 juin, à la “mère Brazier”, première chef aux trois étoiles Michelin.
Cette pionnière de la cuisine tricolore est à l’origine des célèbres bouchons lyonnais et était formatrice de nombreux chefs comme Paul Bocuse.
Née le 12 juin 1895 dans une famille paysanne, près de Bourg-en-Bresse à 70 km au nord de Lyon, elle apprend les bases de la cuisine locale de sa mère, qui meurt lorsqu’elle n’a que 10 ans. À l’âge de 19 ans, elle se fait mettre à la porte de chez elle lorsqu’elle tombe enceinte d’un homme marié.
Elle laisse son fils Gaston à une nourrice et part travailler à Lyon.
L’une des mères de Bouchons Lyonnais.
Au début du 20e siècle à Lyon, de nombreux restaurants sont tenus par des femmes, appelées alors, “les mères”. À la fin de la Première Guerre mondiale, Eugénie Brazier a 23 ans. Elle se fait embaucher dans un restaurant où elle fait son apprentissage.
Sa réputation lui permet de trouver quelques fonds pour ouvrir son propre restaurant en 1922 – “La mère Brazier” qui est toujours situé au 12 rue Royale. Il devient vite l’un des restos les plus courus de la ville.
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Elle décroche deux fois trois étoiles au Michelin, un exploit qu’aucun cuisinier français ne réitéra avant Alain Ducasse en 1997. Ses plats signatures? Fond d’artichaut au foie gras et volaille de Bresse en demi-deuil

Après son fils Gaston, puis sa petite-fille Jacotte, c’est désormais le chef deux étoiles Mathieu Viannay qui office la cuisine. Le nom d’Eugénie Brazier reste mythique dans le monde de la cuisine.
La mère Brazier et son restaurant sont incroyable! Pas du tout comme les restos français de les romans d’Orwell… 🙃
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Sont incroyables*
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